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Les robots collaboratifs dopent l’automatisation des PME !

Le développement des robots collaboratifs permet à de plus en plus de PME françaises d’entrer enfin dans le cercle vertueux de l’automatisation et de combler ainsi leur retard par rapport à d’autres pays européens. Avec à la clé un accroissement de la compétitivité et une réflexion de fond sur la création de valeur ajoutée qui leur permet de poser les bases d’une croissance durable créatrice d’emplois.

Mais pourquoi a-t-il fallu attendre les cobots pour que le déclic se fasse ?

Certains vous diront que c’est parce que les cobots sont moins chers ou plus flexibles que les robots classiques. Pas nous. D’une part parce que ces arguments en faveur des cobots ne sont pas aussi tranchés (lire à ce propos notre article Robots collaboratifs vs robots traditionnels : Démêlons le VRAI du FAUX), mais surtout parce que nous sommes convaincus que la raison est tout autre.

Les robots collaboratifs dopent l’automatisation des PME parce qu’ils font moins peur !

L’acceptation du robot par les salariés est en effet un réel point de blocage pour de nombreux dirigeants. Et il est difficile à lever car il nécessite de mettre en oeuvre un management du changement pour lequel les PME manquent de ressources.

Dès lors que ce point de blocage disparaît, le cercle vertueux de l’automatisation est enclenché. Nous vous expliquons ici comment.

  1. L’acceptation

Premier argument en faveur de l’acceptation des cobots : ils sont faits pour travailler avec l’humain, pas pour le remplacer. Ouf ! Cette peur viscérale du robot tueur d’emploi (pourtant très largement infondée, comme nous nous attachons à l’expliquer depuis des années) n’a plus lieu d’être.

Deuxième argument : les cobots travaillent à vitesse réduite et n’ont pas besoin d’être enfermés dans des enceintes de sécurité. La peur inconsciente de l’accident, encore moins fondée que la première puisque toutes les précautions sont prises justement pour l’éviter, mais que certains peuvent ressentir face à un nouvel équipement, est beaucoup moins importante.

Troisième argument (et il est généralement décisif) : les cobots sont souvent mis en place dans le cadre d’un travail sur l’ergonomie et la réduction des TMS. Le bénéfice attendu pour les salariés est clair et facile à mesurer.

  1. L’évolution

La décision est actée. Le cobot va prendre en charge la partie la moins intéressante et la plus pénible du travail (typiquement une tâche de chargement/déchargement, de mise en carton ou de palettisation) sans remettre en cause la fonction principale de l’opérateur.

Celui-ci ne change pas foncièrement de métier. Mais il dispose d’un nouvel outil qu’il va s’approprier. C’est un bon moyen d’approcher progressivement la robotique, avec là encore un avantage pour les cobots : les applications qu’ils réalisent sont souvent suffisamment simples pour permettre une programmation via des tutoriels  ou via le mod apprentissage manuel des trajectoires.

  1. La transformation

Conforté dans sa capacité à apprendre un nouveau métier, en l’occurrence la maintenance et la programmation d’un robot, l’opérateur est capable de se projeter dans une usine plus largement automatisée ; il sait qu’il y trouvera sa place. L’entreprise peut engager sa transformation (digitalisation, ouverture à de nouveaux marchés ou même changement de business model).

Mettre les salariés au coeur de la démarche d’automatisation est pour nous une des clés du succès. Et vous, qu’en pensez-vous ?

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